3 – Du paysage au mur
Les architectures de pisé semblent naturellement sorties de terre. C’est traditionnellement au printemps que naissaient ces murs, quand la terre possédait la bonne teneur en eau. La mise en œuvre nécessitait une longue préparation technique mais aussi une organisation sociale, car il fallait de nombreux bras pour extraire la terre en profondeur, casser les mottes, monter les paniers jusqu’au coffrage puis transformer à coups de pisoir cette terre meuble en de solides murs. Les seules énergies dépensées étaient humaines et parfois animales.
Aujourd’hui, le pisé peut se faire en toute saison sauf en hiver, et des outils mécaniques facilitent le travail des hommes.
Ligne d’horizon, reliefs, forêts, villages et hameaux dessinent le paysage du Livradois-Forez.
Les maisons en pisé au premier plan révèlent la présence du matériau dans le paysage