Entre Dore et Allier
Un espace de confluences
Le paradis des oiseaux est devant nous. L’envolée de canards colvert dessinent des majuscules géantes dans le ciel. Chaque étang, chaque bras-mort, chaque haie ou morceau de forêt alluviale abritent le coin secret de nombreux oiseaux, rongeurs ou autres maillons de la faune spécifique des bords de rivières de plaine.
Situé non loin de Puy-Guillaume, le site du Bec de Dore, confluent de la Dore et de l’Allier, marque d’une pointe la fin du « paysage entre Dore et Allier », avant de plonger sur la grande plaine et le début du Bourbonnais. Ces deux rivières ont fait naître une grande étendue alluviale sauvage aux grèves de sable et de galets et aux anciens méandres couverts de peupliers noirs et de saules blancs.
C’est après Courpière, là où elle quitte la montagne, que la Dore commence à déposer ses matériaux argilo-sableux sur des kilomètres jusqu’à l’Allier. Cette plaine « entre-deux » est bordée de terrasses – dernières marches des massifs montagneux – où les villages et les fermes s’égrainent et s’étendent le long des routes.