La vallée de la Dore

Plus qu’un simple couloir

Après Ambert, la Dore s’allie à la route et au rail pour affronter ensemble le passage étroit entre monts du Forez et du Livradois et notamment le horst de Vertolaye-Sauviat. Elle se transforme en un goulet, descend une puis plusieurs marches, accélère son cours, use les falaises, devient étroite et bruyante, parfois dévastatrice.

La Dore est ici peu habitée car très étroite. Perché sur sa butte castrale au creux d’un méandre asséché, Olliergues est le bourg le plus important. Cette petite cité a longtemps bénéficié du dynamisme industriel de la vallée qui vit se construire, dès le XIVe siècle, une multitude d’ateliers de tissage, de fabriques, de papeteries, de moulinages…

Olliergues
Olliergues

Le reste de la population est installé sur les piémonts du Forez, notamment sur le plateau d’Olliergues ou sur les marches du Livradois à Bertignat ou la Chapelle-Agnon.Ces campagnes perchées au-dessus de la Dore conservent de nombreuses prairies autour de hameaux dispersés. On y retrouve aussi de vieux vergers de fruitiers aux variétés presqu’oubliées.

Les vallées affluentes sont nombreuses à alimenter la Dore. Chaque confluence est marquée par un pont, passage entre le Forez et le Livradois. La vallée de Carcasses aux versants adoucis nous conduit progressivement sur le Haut-Livradois dont on aperçoit la silhouette sombre depuis les pentes verdoyantes. Celle de Vertolaye grimpe en lacets sur les hauts sommets de la montagne forézienne.